[color=#990000]le jou
al de tanger [/color]
[color=#000066]Depuis assez longtemps, on remarque des amoncellements d’ordures et détritus de tous genres dans des endroits, presque toujours les mêmes, dans diverses artères de la ville dont les grands boulevards.
C’est le cas d’une ruelle perpendiculaire au boulevard Pasteur ou encore de la rue du Mexique où l’on a pris, en milieu de matinée de mardi, des photos de tas d’ordures amoncelées sur le trottoir, provocant l’indignation des passants.
Bizarrement, ce paysage néfaste, devenu coutumier, semble échapper à nos braves élus communaux qui semblent avoir d’autres chats à fouetter et qui, une fois interpellés, ne manqueront pas de se rejeter la responsabilité ou d’incriminer la société délégataire de l’assainissement solide.
Evidemment, on ne peut nier le fait que le premier responsable de cette situation est le citoyen car, si tout un chacun veillait à vider sa poubelle convenablement dans les bacs réservés à cet usage, on éviterait ce genre de désagrément.
Mais cela ne dispense pas les élus de jouer le rôle pour lequel ils sont désignés, en se montrant vigilants en ce qui conce
e la gestion des affaires publiques.
Cette situation nous ramène plusieurs années en arrière où la ville croulait sous les ordures du temps du délégataire « Cespa Nadafa » et où le conseil communal était relégué à la case des absents. Cette même absence que nous relevons encore aujourd’hui chez le conseil actuel de la ville qui démontre son incapacité à gérer les moindres besoins de la cité et de la population.
Les tas d’ordures qui juchent la ville ne sont que la partie apparente de l’iceberg car le malaise est beaucoup plus profond et touche à plusieurs aspects de de la gestion communale.
Le maire de la ville sombre dans un sommeil profond. Son premier adjoint galère dans des discours creux du genre « m’as-tu vu ? » et la plupart des élus s’embourbe dans des querelles silencieuses avec le seul souci de se ménager prématurément une voie vers les prochaines élections.
Parallèlement, chacun d’eux pense que les choses se feront toutes seules, sans lui.
Et fort heureusement les choses se maintiennent grâce à la seule et précieuse contribution de ces braves agents administratifs qui maintiennent la machine en marche dans les bureaux des communes et des arrondissements.
Le jour où Tanger aura un véritable conseil communal dont les membres se soucieront du confort du citoyen plutôt que de leur propre confort, on ne verra plus d’ordures dans les rues de notre ville… ![/color]